Desc : False Dawn : La promesse d'Apollon : réalisé par Andrew A Wilkinson. Avec David Morley. L’Amérique des années 1960 était profondément divisée. Le mouvement des droits civiques et la grande pauvreté bouleversent l’ordre établi. La crise des missiles de Cuba nous a amenés au bord d’une guerre nucléaire, et la peur du communisme à travers le monde a balayé l’Amérique centrale comme une traînée de poudre, donnant lieu à l’intervention américaine au Vietnam. Ensuite, le président Kennedy a lancé la course inspirante vers la lune – une quête pour l’humanité pour surmonter les difficultés technologiques et explorer l’espace. Le coût énorme – à une époque où des millions d’Américains vivaient en dessous du seuil de pauvreté – était justifié pour faire le premier pas vers une exploration significative de l’espace, comprendre notre univers et se libérer de notre petite mais belle planète pour vivre parmi les étoiles. Les alunissages d'Apollo promettaient beaucoup, mais se résumèrent finalement à une « fausse aube ». Des transcriptions récemment publiées des réunions de la Maison Blanche soutiennent la théorie selon laquelle le président n’a soutenu les missions lunaires que pour détourner l’attention de l’escalade de la situation nationale et internationale et prouver que le communisme était inférieur. Au cours de la première décennie du nouveau millénaire, nous avons été témoins de la tragédie du 11 septembre, de la guerre contre le terrorisme, des forces multinationales en Irak et en Afghanistan dans une « occupation » profondément impopulaire et des tensions croissantes autour de l’Iran. Et pourtant, au milieu de ces développements, le programme spatial américain a de nouveau été placé au premier plan de l’agenda politique par la « Nouvelle vision de l’espace » du président George W. Bush, préconisant un retour sur la Lune et au-delà d’ici 2010. Mais est-ce encore une « fausse aube » ? Le débat commence ici.